On raconte que dans la première période islamique, un homme surnommé Abou-Hamza Addhibby, avait juré de se marier avec une seconde femme, si la sienne continuait à lui donner des filles. Ce qu'il fit à la naissance suivante. Un jour qu'il passait devant sa première femme pour aller chez sa voisine, nouvelle mariée, la première prit sa fille dans ses bras et se mit à la caresser en lui chantant :
Pourquoi Abou Hamza ne vient-il plus chez-nous ?
Il passe sont temps dans la maison voisine à nous,
Il est furieux du fait que nous ne donnons pas naissance à des garçons,Je jure par le nom d'Allah que cela ne dépend pas de nous, Mais nous ne prenons que ce que l'on nous donne,
Nous sommes en fait comme un terrain pour ses cultivateurs,
Nous ne faisons pousser que ce qu'ils ont planté en nous !
Ignorante tout de la science des chromosomes et de la fécondation, cette poétesse avait certainement été inspirée par les Versets coraniques de la sourate Al-Bakara 221-223, qui traitent du mariage et des rapports sexuels ; ils se terminent avec cette belle métaphore :
Vos femmes constituent pour vous un champ de culture; allez à votre culture quand et comme vous le désirez …
Inutile de dire qu'Abou Hamza avait vibré à l'écoute de cette chanson et reprit la vie au foyer avec sa première femme et ses filles.
Avec une très haute sensibilité à la beauté de sa langue, la poétesse arabe a dû parfaitement saisir également l'insinuation très discrète faite à ce phénomène de la responsabilité de l'homme dans le destin du sexe du fœtus, en lisant le Verset 35 de la Sourate Al-Kiama (la Résurrection) :
"(Et) l'homme pense-t-il qu'il sera laissé à l'abandon ? N'était-il pas une goutte de sperme éjaculé? Ensuite il fut une adhérence ; puis [Allah] l'a créée et l'a perfectionné ; il en a fait alors les deux éléments de couple: le mâle et la femelle? Celui-là même [Allah] n'est-il pas capable de faire revivre les morts?"
Ayant attribué le liquide éjaculatoire à l'homme, certains exégètes ont mis l'index sur cette détermination exclusive du sexe par l'homme.
En prenant en considération cette exclusivité déterminante du sexe, on comprend encore mieux le Verset de la Sourate An Niss'â 34 qui soulève tant de controverse en occident :
"Les hommes ont autorité sur les femmes, en raison des faveurs qu'Allah a accordé aux uns par rapport aux autres, et du fait que (les hommes) dépensent de leurs biens. Les femmes vertueuses se résignent et préservent l'intimité qu'Allah les a chargées de protéger."
La régression actuelle des pays musulmans n'est due qu'au délaissement du Coran. Les musulmans ne lisent plus le Coran et ne le méditent plus.
Tant que les musulmans ne se décideront pas à revenir vers la Parole de Dieu, et quelle parole peut être meilleur guide que celle-là, alors ils n'en tireront aucun profit.
 
Pourquoi les musulmans malgré leur apport civilisatrice incontestable et leurs immenses richesses naturelles n’ont pas réussi a faire face à tous les complots et qui n’ont donc pas pu transformer, pour leur propre bonheur collectif, cet héritage divin en dynamique civilisationnel.
 
Cet état d’esprit doit libérer leur lucidité pour être vigilant aux coups bas portes par nos éternels ennemis (ils ne sont pas critiquables car ou est leur raison d’être) 
Toute cette diversité n’est que naturelle. Toutes ces compétitions et Tous ces combats ne sont que logiques qui découlent du comportement naturel de l’homme. Sans cela la vie sur la planète terre ne serait que monotone. Sans compétitions, sans idéaux « impénétrables », sans combats et sans diversité (en implication) il n y aurait point de vie en fait.
Nous autres musulmans devront avoir à l’esprit l’image du verre d’eau à moitié rempli, certains le perçoive comme à moitié plein se sont les optimistes, d’autre le perçoive comme à moitié vide ce sont les pessimistes et pourtant c’est le même verre. Nos ennemi joue sur cet effet d’optique afin qu’on raisonne par la négative, le pessimisme nous inhibe, leur but est nous rendre non pas réaliste mais juste des fatalistes. Tous ce qui nous arrive on le mérite, on est des bons à rien, y a plus rien à faire, c’est trop tard….
 
Le Coran a suivi une tout autre histoire, puisqu'il n'a pas fallu grand temps pour que les musulmans allient science et religion, science et Coran, science et Islam. C'est dans ses débuts que l'Islam à énormément progressé puisque la base coranique enjoint le musulman à rechercher la science et qu'importe celle-ci tant qu'elle est profitable aux êtres humains.
Le mot de la fin sera un rappel pour tout croyant qui désire revenir à sa source ultime qu'est le Livre de Dieu afin de rehausser une communauté musulmane très bancale et en arrière sur le plan mondial de la science. Une poignée d'hommes pourrait faire la différence, si et seulement si, nous pouvions revenir à Dieu et Son mode d'emploi, Son enseignement méthodique de la science et Sa rectitude pour que nous puissions comprendre les phénomène qui nous entourent dans ce monde d'ici-bas, scientifiquement parlant.
 
Le mot de la fin serai la citation d' Ibn Sîna (ou Avicenne) :
"Le savoir est un mets fortifiant dans la nuit de l'injustice. L'étude a autant de valeur que le jeûne et l'enseignement de la science a la valeur de la prière. Elle protège contre l'erreur du péché ; elle éclaire la route du Paradis ; elle nous guide à travers les peines et les plaisirs de la vie... Vis-à-vis de nos amis, la science est une parure, elle est un bouclier contre nos ennemis.
Seule la mémoire des hommes sages survit parce que leurs belles actions servent de modèle et sont imitées par les grands esprits qui leur succèdent...
Celui qui a rendu la vie à un homme, il lui en sera rendu compte, comme s'il l'avait rendue à l'humanité entière."
[Cité par Nasr E. Boutammina, les contes des milles et uns mythes, p.512]
 
Le Coran est Livre de Dieu dans la mesure aussi, d'autre part, où le texte coranique est également écrit, auprès de Dieu, dans le Livre originel ("umm ul-kitâb") :
"Par le Livre clair ! Nous en avons fait un Coran arabe, afin que vous raisonniez. Et il est [transcrit] dans le Livre originel auprès de Nous, certes élevé, empli de sagesse" (Coran 43/2-4).
"Dieu efface ce qu'Il veut et garde ce qu'Il veut ; et auprès de Lui se trouve le Livre originel" (Coran 13/39) ;
 
D’après un des commentaires relatés de Ibn Abbâs, ce verset signifie :
"Dieu efface du texte coranique les versets qu'Il veut en en abrogeant (la récitation), et Il garde ce qu'Il veut en ne l'abrogeant pas ; et tout cela est écrit dans le Livre originel, auprès de Lui : y est écrit ce qui est abrogeant, ce qui est abrogé".
 
(Rapporté par Ibn Jarîr, Ibn ul-Mundhir, Ibn Abî Hâtim, al-Bayhaqî, cité dans Bayân ul-qur'ân, commentaire du verset 13/39 ; voir aussi Fath' ul-bârî 13/641).
Mais c'est un Coran glorieux écrit dans une Tablette protégée" (Coran 85/21-22).
 
Ce Livre originel aussi a été écrit à un moment donné, quand Dieu l'a voulu ; et il a été écrit au moyen de la plume servant à écrire la révélation (cf. Shar'h ul-'aqida at-tahâwiyya, pp. 345-346).
 
Pour en revenir au Coran, nous sunnites disons donc : "La Parole de Dieu qu'est le Coran provient de Dieu, et vers Lui elle retournera" ("Minhu badâ wa ilayhi ya'ûd" : Shar'h ul-'aqîda at-tahâwiyya, p. 176, p. 195
Le Coran est aussi un livre : "Ceux qui récitent le Livre de Dieu…" (Coran 35/29) ;
"Et récite ce qui t'a été révélé, le Livre de ton Seigneur" (Coran 18/27).
 
En plus d'être la Parole de Dieu, le Coran est donc aussi le Livre de Dieu.
 
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