En arabe, djihad signifie « lutte ».
Dans le Coran, le djihad est utilisé dans la situation
d’«efforts sur la voie de Dieu», la plupart du temps sans connexion à une quelconque guerre.
Dans le Coran, la guerre est désignée par les termes qital ou harb. .
Selon les érudits occidentaux, le «djihad» est interprété comme « guerre sainte ». Toutefois, le mot arabe pour
«Saint», muqaddas, n’est jamais appliqué à la « guerre » (harb) dans tous les textes classiques islamiques.
Il y a plus de 100 versets coraniques exhortant les croyants à combattre les non-croyants. Ces versets se répartissent en deux grandes catégories. Ceux qui peuvent être interprétés comme défensifs et exhortent les musulmans à lutter contre l’agression et l’oppression, et ceux qui peuvent être interprétés comme offensifs.
L’un des versets typiques qui fait référence à la lutte comme légitime défense est le suivant :
Autorisation de se défendre est donnée à ceux qui sont attaqués parce qu’ils ont été opprimés – Dieu a en effet le pouvoir de leur accorder la victoire – ceux qui ont été injustement chassés de leurs foyers, seulement parce qu’ils disaient : « Dieu est notre Seigneur. » (Coran 22: 39-40)
Mahmud Shaltut, un important érudit islamique des années 1950, se réfère au même verset mais soutient que, selon celui-ci, être un non-croyant ne peut constituer en soi une raison suffisante pour le combat.
 
Shaltut affirmait qu’il n’existait pas un seul verset du Coran faisant de la conversion un objectif du combat contre les non-croyants.

En réponse à la croyance occidentale répandue selon laquelle l’islam est une religion de l’épée, Fazlur Rahman, autre savant musulman de renom, soutient que ce qui a été propagé par l’épée n’était pas l’islam religieux, mais l’islam politique. « Il n’existe pas un seul parallèle dans l’histoire islamique à la conversion forcée au christianisme en masse réalisée par Charlemagne… même si, bien sûr, des cas isolés de telles conversions peuvent s’être produits », écrit Rahman.
En fait, la conversion forcée est explicitement interdite dans le Coran. « Il n’y a pas de contrainte en matière de foi » (2:256, 10:99, 18:29) et si les incroyants « vous envoient des garanties de paix, sachez que Dieu n’a pas donné l’autorisation de les combattre » (Cpran 4:90-94).

L’établissement du qist (justice) est considéré comme la mission de tous les prophètes, selon le Coran. « Nous avons envoyé nos messagers avec des preuves… afin d’établir la justice [qist] » (Coran 57:25).
Cependant, il n’y a aucune mention directe de l’établissement du qist comme objectif de guerre dans le Coran.
Plusieurs versets coraniques montrent que, selon le Coran, l’assassinat d’un non-combattant innocent est interdit. « Celui qui tue une personne [injustement]… c’est comme s’il avait tué tous les hommes » (05:32). En se basant sur ces versets, certains érudits considèrent les kamikazes non comme des martyrs, mais comme des pécheurs.

En outre, les musulmans sont également invités à éviter de faire du mal aux animaux, aux plantations ou plus généralement aux infrastructures civiles de ceux qu’ils combattent.
Bien qu’un nombre important de spécialistes contemporains avancent que le djihad n’a que des fonctions défensives, d’autres suivant le point de vue de Qutb considèrent qu’il peut être utilisé à des fins tant défensives qu’offensives
Conclusion, on peut noter que le concept de djihad dans le Coran est strictement limité aux guerres défensives.

Est-il utile de parler de la violence qui a accompagné l’histoire de la chrétienté ? Bien sur Non !!!!!!
 
Et même l'Eglise catholique est très mal placée pour critiquer l'Islam en raison de son histoire sanglante et des croisades, ce qui ne fait que élargir le fossé du dialogue interreligieux.

Donc il nous reste qu’à trouver un Saint Augustin initiateur du terme de guerre juste qui sous-tend en réalité la guerre sainte soit un héritage chrétien,, pour démontrer que les musulmans ont une identité à defendre et un linguiste émérite pour expliquer que le mot Djihad dérive du syriaque et veut dire également se défendre contre un agresseur.

Surtout reste à savoir que la chrétienté a été obligée d’inventer le mot "djihadiste", qui n’existe pas en arabe, pour ériger son message belliqueux, et se créer un ennemi à sa mesure.
Les combattants pour l’indépendance de l’Algérie ont fait le "djihad", en arabe, on les s’appelait "moudjahid", qui était par exemple le qualificatif de quelqu’un qui veut    récupérer  son droit à la liberté.
Quoi de plus légitime !!!!!!!!
 
A propos des conversions massives, qui ne sont pas du au Djihad il semble que ni l’islam, ni le judaïsme, n’ont connu d’inquisition à l’image de celle établie, lors de la reconquête de l’Espagne.
Il me parait, que les chrétiens arabes (Palestine, Liban, Syrie, Jordanie, Egypte ...) ont bien continué à exister et à pratiquer leurs cultes sous l’empire musulman.
Et qu’en Andalousie, juifs, musulmans et chrétiens ont vécu ensemble, et qu’après la reconquête, aussi bien des musulmans, que des juifs, ont migré vers une terre moins hostile que celle du catholicisme :
Surprise, c’était vers une terre d’islam, le Maghreb !
Aujourd’hui, grâce à  l’information via le Net, il se trouve que se sont les musulmans eux-mêmes qui désormais font connaître leur culte dans toutes les langues, l’islam connaît le même succès fulgurant qu’il a connu lors de ses premières décades il y a quatorze siècles.
Ce succès est dû à une meilleure compréhension des préjugés avancés par les détracteurs de l’Islam dont le but est de discréditer au maximum cette religion qui regorge de rationalité et qui est demeurée intacte.
De ce fait on constate que les meilleurs prédicateurs de l’islam ont toujours été et sont toujours ses détracteurs, qui ne ménagent aucun effort pour le discréditer.
Mais ils ne cultivent que l’effet contraire à celui qu’ils escomptent. Sans le vouloir ils rabattent ainsi à l’islam assez de curieux qui y découvrent à leur grande surprise ce qu’ils ont tant recherché pour le repos de leur raison et en faisant le constat que dans l’islam raisonner est une recommandation cultuelle
Depuis le 11 septembre 2001 les conversions à l’islam aux Etats-Unis même s’élèvent à près de 10 000 conversions par an. Et l’on compte chaque année des dizaines de conversions à l’islam parmi les juifs en Israël même.
 
Donc il nous serait utile de mentionner l'Espagnol Ignacio Olagüe auteur du Livre 
Les arabes n’ont jamais envahi l’Espagne” tout en se demandant ! 
Comment une poignée de nomades, venus du fond de l’Arabie, auraient-ils pu imposer leur langue et la loi de l’Islam aux quinze millions d’habitants vivant sur les 600 000 kilomètres carrés de la Péninsule Ibérique ?
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