Un proverbe très connu et pourtant riche de sens nous dit :

’Ne jette pas une pierre sur la maison de ton voisin si la tienne est faire de verre’’ !!!!!

Pourtant on sait que les ennemis de l'Islam, en particulier les missionnaires chrétiens, sont incapables d'accepter la réalité du Qur’an et de son caractère divin. Par conséquent, ils essaient de faire des excuses et leur clairvoyance fréquente de désespoir est que le Qur’an a été "plagié" de sources judéo-chrétiennes.

Cette affirmation a été répétée par les orientalistes dans les tous leurs écrits, inutile de mentionner que ces piètres n'ont fourni aucune preuve pour ces accusations. Cependant leur dogme est une théorie qui est, aussi amusant que cela puisse paraître, fabuleux dans son absurdité et ne résiste pas à l'examen mais qu’ils  essaient de propager que la Bible est la parole de Dieu, écrite par des scribes « inspirés ». Toutefois Saint Jérôme disait qu’elle fut écrite que par des correcteurs inhabiles et présomptueux, ou surchargées d'additions et altérées par de paresseux copistes ? "

Historiquement il est bien connu, que c'est saint Jérôme qui a rédigé la Bible, sur l'ordre du pape Damase, après avoir confondu plus d'une cinquantaine d'évangiles qui étaient en circulation à cette époque.  

La Lettre de saint Jérôme au pape Damase, un aveu de falsification ?

Cette lettre daterait des environs de 383 AD. Peu après le pape Damase meurt et Jérôme se retire comme ermite dans les environs de Bethléem en Palestine. C'est dans la solitude de Bethléem qu'il compose cette Bible latine, connue sous le nom de 'Vulgate'.   

Dans sa «lettre à Damase», Jérôme admet que les versions latines en circulation montrent de grandes et graves différences. Elles sont presque toutes déficientes et aucune ne pourrait être approuvée. Aussi, le latin s’imposant de plus en plus comme la langue de l’Église d'Occident, un texte révisé et corrigé à partir de sources peu fiable (les manuscrits grecs)  donc leur utilisation et leur valeur seront limitées. Ces écrits ont été jugés "Divinement inspirés" par une Église qui avait déjà un certain point de vue théologique, il n'est pas surprenant que certaines parties des livres qu'ils ont sélectionnés (au détriment des autres) confirment leurs croyances. 

Une fois le travail terminé, saint Jérôme écrit une introduction au nouveau testament, en guise de lettre, adressée au pape Damase, dans laquelle il dit :

 

AU PAPE DAMASE, SUR LA RÉVISION DU TEXTE DES QUATRE ÉVANGILES.

Une partie de la lettre préface de saint Jérôme, adressée au pape Damase, qui lui avait demandé de remanier tous les textes des évangiles en cours pour former un livre de base, qui sera seul officiellement en cours depuis, et ce sera la Vulgate :

" Vous voulez qu'avec les matériaux d'un ancien ouvrage j'en refasse un nouveau ; que je me pose comme arbitre dans l'examen des textes de l'Écriture répandus dans le monde ; vous voulez, en un mot, que j'explique les variantes qu'on y trouve, et que je signale ses passages concordants avec la version grecque la plus authentique. C'est une pieuse entreprise, mais une présomption dangereuse que de s'établir juge des autres, quand soi-même on doit avoir pour juge l'opinion générale ; que de prétendre changer la langue des vieillards, ramener le monde, déjà vieux, au bégaiement de l'enfance. En effet, quel est l'homme de nos jours, savant ou non savant, qui, se décidant à prendre en main notre ouvrage, et voyant discréditer le texte dont il se sert habituellement et dans lequel il a appris à lire, ne se récrie aussitôt, et ne me traite de faussaire, de sacrilège, dont l'audace impie n'a point reculé devant des additions, des changements et des corrections à des textes consacrés par le temps?

 

Contre de semblables reproches une double consolation m'est offerte ; la première, c'est que cette mission m'a été confiée par vous ; la seconde, c'est que, d'après le témoignage même de ceux qui nous attaquent, il ne pourrait y avoir de vérité complète dans les ouvrages où on ne peut signaler des variantes.

En effet, si nos adversaires pensent que les exemplaires latins sont dignes de confiance, qu'ils désignent lesquels ; car il existe presque autant d'originaux que d'exemplaires. S'ils pensent, au contraire, que la vérité ne saurait être découverte que par la comparaison des différents textes, pourquoi trouvent-ils mauvais que j'aie la prétention de corriger, tout en remontant aux sources grecques, les parties du texte qui ont été ou mal comprises par des interprètes ignorants, ou tronquées, dans de mauvaises intentions, par des correcteurs inhabiles et présomptueux, ou surchargées d'additions et altérées par de paresseux copistes ? "

 

(L’original du texte se trouve à la bibliothèque National de France, François Mitterrand, à Paris, sous le titre : Sanctii Eusebii Hieronymi).

 

 

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